Salaires Syntec : Une grille de classification qui doit être respectée !

Publié le par CFDT SEGULA Ingénierie Consulting

Nous reprosuisons ci dessous la dernière communication de la F3C, celle ci porte principalement sur l'importance et le respect qui doit être fait à la Classification des collaborateurs / collaboratrices dans la grille SYNTEC.

Notre entreprise ne fait pas exception, ainsi plusieurs salariés, majoritairement de jeunes ingénieurs, ont au courant de l'année 2009 fait une demande de recalification de leur coefficient à la Direction des Ressources Humaines. Leurs  requêtes ont majoritairement été acceptées.

N'hésitez pas à vérifier dans la convention collective, si votre formation initiale et/ou votre expérence sont correctement valorisées sur votre bulletin de salaire.


La CFDT n’est pas signataire de la proposition patronale sur les salaires de la branche Syntec. Depuis 2 ans, la partie patronale fait traîner les négociations avec des propositions loin d’être acceptables. Mais contre toute attente, la situation pourrait se débloquer. La CFDT a demandé la réouverture des négociations et attend un geste significatif des patrons vers les salariés.

Une grille de classification qui doit être respectée ! La CFDT constate que la grille de classifications n’est pas respectée dans de nombreuses entreprises. Nous invitons les salariés à prendre contact avec les élus CFDT pour être classés correctement dans la grille. Cette grille détermine le barème des salaires minima. Il est donc important pour chacun d’entre nous d’y être correctement positionné.

  • Pour les Employés, techniciens et agents de maîtrise (ETAM), dès qu’il y a une compétence technique forte (correspondant à un BTS ou un DUT) ou de l’encadrement, le salarié doit être positionné au niveau 3 (coefficients 400, 450 et 500). Le niveau 1 doit être réservé au personnel d’exécution (BEP, CAP…).

  • Pour les Ingénieurs et cadres (IC), les positions 1.1 et 1.2 (coefficients 95 et 100) sont réservées aux débutants (2 ans maxi), la position 2.1 est divisée en deux coefficients : 105 pour les moins de 26 ans et 115 pour les plus de 26 ans), la notion d’encadrement intervient à partir des positions 2.3 (coefficient 150) et 3.1 (coefficient 170).

Comment comparer son salaire avec les minima ?


La comparaison doit s’opérer sur le salaire annuel en multipliant par 12 le salaire mini mensuel. Chaque mois, chaque salarié doit toucher au moins 95 % de son mini (avec régulation sur l’année pour atteindre le mini annuel) s’il n’a pas de treizième mois ou 92 % de son mini s’il a un treizième mois. Doivent être inclus, dans le salaire pour opérer la comparaison, tous les éléments salariaux prévus dans le contrat de travail ou ses avenants éventuels, les avantages en nature ainsi que les primes prévues par accord d’entreprise. Ne sont pas inclues, dans le comparatif, les primes d’intéressement, d’ancienneté, d’assiduité ainsi que les primes exceptionnelles non garanties. La Prime de Vacances est également exclue.


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